Simone Biles, du haut de ses 22 ans, est la gymnaste de tous les records.
Quadruple championne du monde et quintuple championne olympique, elle devient aux mondiaux de gymnastique de 2019, la gymnaste la plus décorée de tous les temps avec 25 médailles mondiales, dont 19 en or.
Celle qui corrige les journalistes en se définissant comme la première Simone Biles et non pas comme la prochaine Usain Bolt ou la nouvelle Michael Phelps a en effet, de quoi susciter l’admiration !
C’est parti pour la liste de ce qui nous inspire dans son caractère et ses accomplissements :
1. Lors des compétitions, elle affiche une décontraction qui peut être déconcertante.
L’un de ses entraineurs, Laurent Landi, explique dans une interview donnée à L’équipe.fr « Même à l’échauffement, elle rigolait. Si tu enlèves son sourire à Simone, ça ne marche plus. Là, j’étais très confiant. ». Malgré la pression des événements, elle arrive à prendre le recul nécessaire pour rester passionnée et prendre du plaisir avant tout.
2. Elle a été une porte-parole importante durant #metoo.
Malgré le risque que cela pouvait représenter pour sa carrière, elle a expliqué avoir été agressée sexuellement par l’ancien médecin de l’équipe américaine qui aurait fait une centaine de victimes. Bien sûr chacun.e fait comme elle le peut. Il n’y a pas de devoir de dénoncer, mais cela reste important que des voix se soient élevées dans un milieu aussi secret que le sport de haut niveau.
3. Elle sait ce qu’elle vaut et ne s’en cache pas.
Pas de fausse modestie chez Simone, à force d’être constamment comparée aux champions masculins, à 19 ans, elle n’a pas hésité à mettre les choses au clair. “It’s important to teach our female youth that it’s OK to say, ‘Yes, I am good at this,’ and you don’t hold back,” (C’est important d’apprendre aux jeunes femmes qu’elles ont le droit de dire « Oui, je suis bonne à ça. » ne vous retenez pas.) a-t-elle déclaré après ses derniers championnats du monde à un journaliste de USA TODAY Sports.
4. Elle a déclaré souffrir de trouble du déficit de l’attention depuis l’enfance et elle est médicamentée pour le contrôler.
Les troubles du comportement sont encore extrêmement tabous. Le fait d’assumer cette condition et d’exceller dans son domaine est un exemple important pour tous, mais particulièrement pour les personnes neuro-atypiques.
© USA TODAY Sports
5. Elle a commencé en tant qu’autodidacte.
Après avoir assisté à un entrainement de gymnastique lors d’une sortie scolaire, la petite Simone de six ans s’est directement entraînée au back flip en copiant les gymnastes plus âgées qu’elle avait vu. Si cette entreprise semble tout de même dangereuse, nous retenons quand même sa force de caractère et son enthousiasme qui lui a permis de s’entrainer avant même ses premiers cours.
6. Elle a su faire une pause.
Même les meilleur.e.s ont besoin de repos. Après ses six médailles olympiques de 2016, Simones Biles s’est octroyée une année sabbatique pour respirer et revenir encore plus forte.
7. Elle ne se compare qu’à elle-même.
« I always say my biggest competitor is myself, because whenever I step out there on the mat I’m competing against myself to prove that I can do this and that I am very well trained, prepared for it. » (Je dis toujours que ma plus grande concurrente est moi-même, car chaque fois que je monte sur le tapis, je suis en compétition contre moi-même pour prouver que je peux le faire et que je suis très bien entraîné et préparé pour cela.)
8. Simone Biles a déjà quatre figures à son nom sur trois agrès différents.
Si ce n’est pas le signe de l’accomplissement, je ne sais pas ce que c’est.
Et vous, quelles sont les personnalités qui vous inspirent et comment elles vous ont motivé au cours de votre vie ?
Sources :