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Autodidacte, et alors ?

Chaque semaine, je vous propose de découvrir un nouvel épisode de la série « C’est quoi ton job ? ». L’occasion pour moi de vous faire découvrir des métiers trop souvent méconnus et le parcours de belles personnes qui le pratiquent. Dans ces témoignages, souvent, on parle d’une école spécialisée, d’études plus ou moins longues, d’un cursus idéal pour y arriver.

Pourtant, il y a bien d’autres chemins. Souvent plus escarpés, qui demandent de savoir grimper, courir, ralentir, de ne pas avoir peur du vide. Ces sentiers mènent jusqu’au sommet. Alors que la route empruntée par le plus grand nombre, toute tracée, elle, s’est arrêtée net lorsqu’elle est devenue trop étroite. La grande route goudronnée, c’est la sécurité. Celle qui peut nous protéger, qui est balisée et limite le danger.

 

 

Vous l’avez compris, il y a ceux qui étudient dans des établissements spécialisés, qui se nourrissent des acquis des personnes certifiées et juste à côté les autodidactes.

Aujourd’hui c’est d’eux – de nous – dont j’ai envie de vous parler.

 

Souvent on imagine que les autodidactes n’aiment pas apprendre.

C’est pourtant tout le contraire. Ils aiment simplement aller au-delà du cadre établi. Les limites ? Ils ne les connaissent pas vraiment. « L’autodidacte n’est pas celui qui apprend tout seul (ce qui à proprement parler ne veut rien dire), mais celui dont les connaissances ne sont garanties par aucun titre et défendues par personne » comme l’explique Marie Ymonet auteure de « Les héritiers du Capital ».

autodidacte et alors
Jeu de Dame Netflix

 

De nombreux exemples de personnalités nous démontrent chaque jour que la volonté est notre principal moteur.

Xavier Niel (Free), Steve Jobs (Apple), Alain Afflelou, Jean-Claude Bourrelier (Bricorama), Jacques Dessange, Malamine Koné (Airness), Gérard Mulliez (Auchan) sont des exemples parmi d’autres.

Ce n’est pas anodin si ces entrepreneurs font, pour beaucoup, partie d’une autre génération où le nombre de diplômés était nettement moins élevé qu’aujourd’hui. La place était donc plus facile à prendre pour un autodidacte.

 

Alors, l’eldorado des autodidactes est-il fini ?

Je ne pense pas. Bien que le nombre de diplômés dans les entreprises augmentent constamment, au fil des années, les mentalités des recruteurs changent. La mixité en entreprise est de plus en plus recherchée et elle se joue aussi sur le parcours scolaire. Car un autodidacte peut-être un véritable moteur. En effet, pour créer ses propres opportunités, il sait oser !

Thierry Marx, l’un des Chefs français les plus prestigieux, l’explique parfaitement lors d’une intervention au TED conférence :

 

Contrairement à beaucoup de discours, je ne souhaite pas hiérarchiser les facultés d’un pur autodidacte et d’un diplômé. Tous deux ont dû travailler pour y arriver. Mais ils ont deux bagages bien distincts.

Lors d’un entretien, on peut démontrer son talent par son expérience ou par ses diplômes.

En réalité, les deux peuvent être aussi bien un atout qu’un handicap, même si le diplôme reste la norme de sélection.  Certains employeurs vont préférer embaucher une personne de telle école sans approfondir ses capacités, car le diplôme fait foi. D’autres auront le bon diplôme, mais pas assez d’expérience. Enfin, d’autres recruteurs ne se baseront que sur l’expérience…  À l’issue, chacun connaîtra ses défaites et ses succès.

 

Pourtant, le diplôme à un pouvoir immatériel.

Celui de tranquilliser en justifiant nos capacités. C’est pourquoi beaucoup d’autodidactes se sentent parfois illégitime. Allant jusqu’à ressentir le « syndrome de l’imposteur ».

Il est grand temps d’affronter ces doutes !

 

Comme le dit si bien un proverbe persan « Le doute est la clé de toute connaissance ».

Être autodidacte

 

Surtout que l’autodidacte a de quoi être fier de ses capacités.

Voici cinq caractéristiques de l’autodidaxie :

 

Une ouverture sur le monde :


L’autodidacte n’est jamais seul. Pour se former, atteindre son rêve, il n’hésite pas à taper aux portes. Aujourd’hui, une multitude de tutoriels sont à notre portée sur internet. Une façon d’apprendre, mais aussi d’échanger. D’autre part, les belles rencontres sont fondamentales pour l’autodidacte.

Une curiosité décuplée :


L’autodidacte à la faculté de tout réinventer. N’ayant pas suivi un cursus qui lui a appris quoi faire il crée constamment. Il ose expérimenter de nouveaux terrains d’expression, car on ne lui a pas dit que c’était impossible. Sans formation, qui confirme ses connaissances. L’autodidacte n’est jamais rassasié. Il n’hésite pas à aller au fond des choses.

Une connaissance de soi :


Lorsque l’on est autodidacte, le seul cadre est : soi. On se confronte aux limites, non pas de l’exercice, mais de nos acquis. Il se trompe et identifie ses lacunes, mais il se surpasse aussi pour atteindre la victoire. L’autodidacte ne triche pas, car il est toujours en quête de légitimité. Et surtout, lorsqu’il regarde en arrière, il voit ses propres victoires, son chemin parcouru.

Une bonne intuition :


Pour compenser les clés qu’il n’a pas reçues lors d’un cursus scolaire, l’autodidacte fait souvent appel à son intuition. Il analyse rapidement et se fait confiance pour prendre des décisions. Un gain de temps non négligeable par rapport à un diplômé qui pourrait ne « pas le sentir », mais continuer, car tous les voyants sont verts, stratégiquement parlant. Réussir à écouter son intuition, c’est aussi atteindre une certaine autonomie.

Une passion :


L’autodidacte donne tout pour atteindre son rêve. C’est sa passion qui l’anime. D’ailleurs ne dit-on pas que « quand on aime, on ne compte pas (ses heures) ? » C’est surement un autodidacte qui a prononcé cette phrase.

 
 

TALENTY ACADEMIE

 

 

Dû à ces caractéristiques, les autodidactes sont soit admirés – l’autodidaxie est alors associé au « self-made-man /woman » – soit ils sont incompris.

Pourtant, je suis persuadée que vous avez au moins l’une de ces qualités. Rien de bien surprenant si l’on considère que nous sommes tous un peu autodidacte… N’avons-nous pas appris à marcher grâce à notre volonté et en regardant les gens qui nous entourent ?

 

Cette réalité souligne la pluralité des profils d’autodidactes.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’autodidaxie peut aussi être associée à un cursus scolaire. Les profils sont aussi variés que parmi les diplômés.

Tous les autodidactes ne se revendiquent pas « pas faits pour l’école ».

Ils peuvent avoir un diplôme dans un autre domaine que leur secteur d’activité, ou l’avoir acquis au cours des années en profitant d’opportunités de formations professionnelles par exemple.

 

Cette pluralité est importante à mon sens et fait écho à mon parcours.

J’ai un Bac +5, je suis allée dans l’une des facultés les plus connues de France et respectée à l’étranger. Alors, on pourrait me dire « mais que veut-elle dire cette surdiplômée ? ».

Et bien, si j’envoie simplement mon curriculum vitae avec mon diplôme, un master dans le domaine artistique, à une grande entreprise, les chances sont infimes pour que le directeur des ressources humaines veuille simplement me rencontrer.

Pourtant, j’ai toujours aimé l’école. J’étais très contente d’entrer à la fac, d’étudier encore et encore et de faire des recherches.  C’est justement cette ouverture sur le monde, sur l’histoire de l’art et tous les possibles, qui m’a toujours intéressée. Jamais je ne me suis mise des barrières. Le diplôme c’était simplement l’aboutissement.   

 

Alors comment ai-je pu finir par avoir des responsabilités dans la communication et le marketing aujourd’hui ?

Grâce essentiellement à l’autodidaxie.  Très vite, c’est l’entrepreneuriat qui m’a intéressée. Le fait de pouvoir donner vie à une idée et connaître chaque étape de la création. Le statut d’autoentrepreneur était récent. J’ai alors passé des heures dans des livres, sur internet, dans des salons professionnels pour m’informer. J’ai appris à faire un business plan, faire une étude de marchés, communiquer et surtout j’ai multiplié les rencontres. J’ai tenté et je me suis trompée.

J’avais mon idée, mon idéal, mais j’ai osé aussi répondre à des annonces de postes pas très attrayants – sur le papier.

 

C’est surement cela être autodidacte. Ne rien justifier par un diplôme – même lorsque l’on en a – mais tout faire pour atteindre son objectif en se challengeant perpétuellement.

Quelques années plus tard, je suis fière de me dire que j’ai travaillé pour un très grand groupe, que j’ai obtenu un poste à responsabilités et surtout que je continue à apprendre tous les jours par ce blog, qui me rappelle sans cesse que tout est possible.

 

Alors, j’espère qu’au regard de mon expérience, vous aussi autodidacte, ou pas, vous continuerez de tout mettre en œuvre pour réaliser vos rêves.

Petite confiance, si vous cherchez un génie, vous pourrez tout autant le trouver sur le terrain, sans diplôme, que sur les bancs de l’école.   

 

Autodidacte, et alors ! TALENTY
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Et toi, comment te définis-tu ? t’es-tu reconnu dans ce portrait d’autodidacte ?

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  1. J’ai adoré ta façon de présenter l’autodidaxie ! J’avoue que pour certaines choses, j’ai du être seule et apprendre par moi-même, donc je me reconnais dans les traits que tu as cités… et ça n’est pas toujours facile car effectivement je connais le fait de se sentir illégitime… mais ton article me fait voir les choses sous un angle plus positif, optimiste, et ton parcours est vraiment intéressant !

    1. Merci beaucoup pour ton message ? je suis si contente que tu puisse voir les choses de façon plus optimiste ?

  2. Est ce que je suis autodidacte ? Je suis embêtée parce que j’ai parfois répondu oui à certains points de ton article et parfois non ^^ Je correspond totalement aux 5 caractéristiques par contre moi j’tais grave faite pour l’école aha? J’aurais adoré passer ma vie à faire des études, apprendre sur pleins de domaines différents et puis il y a aussi le sentiment de sécurité lorsque tu es étudiant : grand mais pas vraiment dans la vraie vie 😀
    Des bisous – Laura

    1. Je crois qu’il y a vraiment des types infinis d’autodidactes le tout est de finir par se sentir légitime dans ce que l’on fait et puis on peut tout à fait aimer étudier et même l’école ? moi aussi je regrette parfois ma carte d’étudiante ?

  3. C’est pas aussi simple, en France si tu n’as pas le diplôme requis on ne te fait pas confiance. Il est ainsi très dur de se reconvertir (je sais de quoi je parle, je l’ai fait). À moins de monter son business tu as très peu de chance d’arriver au même poste qu’un diplôme malheureusement!

    1. Je suis bien d’accord avec toi Lili les autodidactes devraient être d’autant plus respectés que le chemin est compliqué pour atteindre son but. Parfois (souvent) le résultat prend beaucoup plus de temps mais en bousculant l’ordre établi avec de la volonté, du culot et beaucoup de travail on peu y arriver ? Je te souhaite le meilleur dans ta reconversion !

  4. Je suis autodidacte en graphisme, pourquoi autodidacte ? Parce que ça m’est venu sur le tard et je n’ai plus de possibilité de faire de formation (coût financier). Alors ça peu être financé, mais habitant à la campagne, l’organisme de formation le plus proche est à plus de 4h de route… et à distance, généralement, ça bloque pour le financement. J’ai donc décidé d’apprendre par moi-même.

    1. Hello Glory c’est vrai qu’être autodidacte n’est pas toujours un choix … c’est génial que tu ne te sois pas arrêtée aux obstacles mais que tu ais décidé de te former seule ? tu pars déjà avec un bon bagage celui du courage et de la détermination ! Je te souhaite le meilleur dans tes futures activités ??

  5. je me suis reconvertie professionnellement il y a quelques années maintenant. J’ai un diplôme dans une matière scientifique et j’ai exercé un métier en lien avec mon diplôme pendant de longues années… sans m’y épanouir.
    Je suis partie, j’ai tourné en rond et j’ai découvert une passion. Je me suis documenté, j’ai testé, j’ai appris. Je suis en quête constante d’apprentissage et de connaissance. Aujourd’hui, j’exerce un métier auquel je n’aurais jamais pensé lorsque je suis sortie du bac.
    Je m’éclate dans cette deuxième vie professionnelle et oui, je peux le dire je suis autodidacte sur ma fonction. Pourtant après 3 ans, j’ai eu envie de faire une formation pour me donner un coup de pouce sur la méthodologie. Parce qu’il ne faut pas se mentir même en s’autoformant, il y a des choses qui s’apprennent mieux avec des bases théoriques (enfin pour moi en tout cas !)
    donc oui je me suis reconnue dans ton article 🙂
    bonne journée !

    1. Bravo pour ce beau parcours Renee ? et je suis d’accord les formations peuvent être de super tremplins de toute façon il ne faut jamais arrêter d’apprendre … peu importe comment ?

  6. J’ai arrêté de compter les millions des autres.
    Je me suis reconvertie dans la diététique et la vente. Je ne me reconnais plus 🙂

  7. Je me reconnais vraiment dans le profil de l’autodidacte, même si moi aussi j’ai fait des études longues (et j’ai changé plusieurs fois de voie). Je crois qu’aujourd’hui c’est ce qui me correspond le plus comme méthode d’apprentissage, notamment parce qu’on peut apprendre comme autodidacte toute sa vie, alors qu’au niveau des études c’est un peu plus compliqué. Il faut que j’apprenne à mieux mettre ça en avant lors de mes candidatures, mais je suis en train d’étudier ça 😉

    1. Bonjour Alice je suis ravie que cet article ait pu te permettre d’y voir plus clair ? Il faut en effet valoriser ta soif d’apprendre et de sans cesse te challenger pour te surpasser !

  8. Encore une fois, un article super bien construit et vraiment intéressant! Je suis autodidacte, passionnée de santé naturelle depuis de longues années et j’en ai lu des livres sur le sujet, assisté à des conférences, fais des stages par-ci par là, vu des documentaires, fais des recherches…pourtant, quand j’ai envisagé d’en faire mon métier, j’ai cherché une école, juste pour le diplôme de naturopathie…où je paye pour revoir ce que j’ai déjà parcouru. Evidemment, je ne sais pas tout, donc c’est plutôt une très bonne chose, même si, comme tu dis, cet intérêt m’a poussée à contacter et rencontrer des professionnels avant cette formation. Mais la raison principale, c’est que malgré cette « formation » autodidacte, je ne me sentais pas légitime sans le diplôme…

    1. A la légitimité … c’est un sujet à lui seul je crois ? en tout les cas si ton diplôme te permet d’être mieux et d’avancer c’est le principal ! Je te souhaite le meilleur pour ta vie professionnelle Enaelle ?

  9. Je suis totalement d’accord avec toi, je suis également autodidacte dans le domaine du blogging et de la photographie ! J’aime vraiment apprendre sur le terrain 🙂 Merci pour ce joli article tout intéressant à lire 🙂

  10. Je crois qu’aujourd’hui malheureusement sans diplôme c’est devenu très compliqué. J’en suis la première attristée. Les recruteurs cherchent à la fois le diplôme et l’expérience ce qui est généralement impossible lorsqu’on fait des études (sauf si on fait de l’alternance…). C’est un peu le problème de ma vie en ce moment, je suis les deux à la fois je pense: étudiante et autodidacte. J’ai choisi de continuer mes études jusqu’à la fin de mon master mais en parallèle j’apprends par moi même le blog, l’écriture, la photographie etc. J’espère pouvoir allier les deux dans mon futur métier: mes études en communication et ce que j’ai appris grâce à mon blog etc ! Un article très intéressant en tout cas !

    1. Bonjour Carole ? je pense qu’il ne faut pas que tu en fasse un dilemme si tu as pu faire ce master clôture le en beauté. Ca ne sera qu’un bagage supplémentaire et ton autodidaxie un réel atout à mettre en avant ? je te souhaite le meilleur et du courage pour affronter tout ça de front.

  11. Super article et très valorisateur de l’autodidacte qui mérite tant de l’être! Pour ma part, j’ai fait des études de droit, mais pour qui? pour quoi? En tout cas, aujourd’hui, je suis sur la voie de l’autodidacte et ça me plait! Créativité, anticonformisme…

  12. Je trouve ça vraiment cool et courageux d’être auto-didacte ! 🙂

  13. Je suis entièrement d’accord avec toi Lilli! Et c’est encore pire quand tu n’as aucune expérience (professionnelle, je parle). Tu peux te former, faire des projets pour montrer au cours d’un entretien ce dont du es capable en autodidacte, mais comme le dit si bien l’article de Lauriane, nous sommes des incompris. Donc, on doit être encore plus audacieux, créatifs pour captiver l’attention des recruteurs pour enfin pouvoir réussir à obtenir un poste.

    Pour ma part, je suis devenue autodidacte vraiment par hasard, j’ai découvert le développement web (à l’époque où j’ai débuté, ça ne s’appelait pas vraiment comme ça – et il n’y avait pas autant de tutoriels, de possibilités qu’il y en a à l’heure actuelle), c’est devenu une passion. Et il y a quelques années de ça, je me suis rendue compte que je pouvais en faire mon métier et que j’aimais vraiment ça.

    1. C’est tellement génial de réussir a faire de sa passion son métier ! Bravo Liloo 🙂

  14. Post comment

    BOUM Benjamin Alain says:

    Bonjour. Moi je pense que ce thème sur les autodidactes est tellement riche et profond de sene. Moi j’ai dû développer des aptitudes s’épuise la petite enfance pour me faire un chemin. Même quand j’allais à l’école, je n’étais pas concentré. Mes réflexions étaient toujours dans des rafistolages ci et là, des solutions aux différents problèmes que je rencontrait set au final, lorsque ça a émergé, rien ne m’arrête plus .je pense que ce thème est bien plus profond encore qu’on pense l’imaginer. C’est plus qu’une capacité d’apprendre, c’est avant tout dans notre ADN. C’est une envie d’apprendre insaisissable et insatiable qui ne peut être vraiment définie .

    1. Bonjour Benjamin, c’est vrai que la soif d’apprendre est quelque chose de très puissant qui peut nous sauver même lorsqu’on ne correspond pas au moule scolaire. Je pense effectivement que l’on a jamais fini de creuser ce sujet 🙂

  15. Très convaincant pour ma part et sa m a apporté la réponse à mes interrogations sur mon identité si y a possibilité de me mettre contact pour bénéficier des nouvelles instructions merci

  16. Je loue vivement le seigneur pour votre vie Lauriane. J’avais laissé les études après l’obtention du BEPC . Vue que la supression des études n’emanait pas de ma volonté, je continue à éprouver un profond regret. Mais a un moment donné j’ai décidé de transformer ce regret de chaque jour à l’autodidaxie. Chose que j’ai commencé, cependant j’ai deux soucis.
    Le premier est que devant les personnes moins diplômées, ou diplômées mais à deux, je s’exprime bien le français. Mais quant il s’agit de me présenter en face d’une d’une multitude j’ai peur de commettre des erreurs et réellement ça ne marche pas quelques fois. Que faire ?
    La deuxième préoccupation est de savoir s’il est possible que je passe un jour le probatoire pour en pocceder le bac1 et d’un jour à l’autre le bac2 ?
    Si oui quels sont les moyens par lesquels passer pour y arriver ?

  17. Post comment

    Colette Gilberte Cabane says:

    lorsque j’avais vingt ans je me plaignais que mes parents n’aient pas autorisé que je suive les études dont je rêvais; mais la vie m’a offert un cadeau en me permettant de suivre des études de sage-femme; je fus prise d’une véritable passion; une curiosité innée me fis pousser vers des études personnelles du comportement, de la communication verbale et non verbale confirmée par diverses formations (Sophro, Yoga, médecine chinoise etc mais surtout ce fut la profession elle même qui m’appris qui je suis et la possibilité de conduire mes « patientes » vers une meilleure connaissance de soi d’ôu une meilleure adaptation aux diverses situations ou évènements à traverser…Aujourd’hui j’ai atteint l’âge de la sagesse et j’ai découvert avec une telle joie le fait de bien vieillir, je suis devenue mentor pour les femmes qui ont envie/besoin d’en savoir plus sur elles-mêmes…..Je crois que chacun possède en lui-même une graine d’autodidacte…Des graines de résilience lorsqu’il ou elle décide de désobéir au formatage très subtil de décervelage ubuesque….ä bientôt!!!!!!!!!!!!!!!!!