Aujourd'hui c'est la journée internationale des femmes de science. Dans un monde idéal, cette journée ne serait pas nécessaire. En attendant plus d'égalité des genres dans le domaine scientifique, nous souhaitons valoriser celles qui auraient dû déjà faire partie de nos livres d'Histoire.
Ces dernières années, la talentueuse Pénélope Bagieu a contribué à faire sortir d’illustres femmes de l’ombre avec sa série de bandes dessinées « Culottées ». Dans cette veine, nous avons eu envie de vous faire (re)découvrir 5 figures marquantes du monde scientifique, malheureusement souvent oubliées.
Yasui Kono (1880 – 1971)
Il aura fallu attendre 1927 pour que la première femme japonaise soit gratifiée d’un doctorat en science. Kono Yasui était biologiste cellulaire. Bien que cette femme brillante ait réussi à s’émanciper bien au-delà de la condition de féminine de son temps, elle subit tout de même des pressions : Il lui a été, par exemple, demandé de ne jamais se marier afin de se dévouer totalement à la science.
Alice Ball (1892 – 1916)
Son nom vous est probablement inconnu, et pourtant, son travail a permis l’élaboration du premier traitement contre la lèpre en 1950.
Cette maladie qui n’était certes pas mortelle mettait aux bans de la société ses victimes à l’apparence impressionnante. De plus, Alice Ball a été la première afro-Américaine à être diplômée de l’université d’Hawaï. Promise à un avenir plus brillant encore, la jeune femme a malheureusement connu une fin précoce. Officiellement, Alice Augusta Ball serait décédée de la tuberculose alors qu’il est plus que probable qu’elle ait succombé à un empoissonnement au chlore. Elle utilisait ce produit dans le cadre de son enseignement.
Maria Telkes (1900 – 1995)
Pionnière méconnue, Docteur Maria Telkes a révolutionné l’étude sur l’énergie solaire thermique. En 1953, elle invente un réfrigérateur thermoélectrique capable de stocker cette précieuse énergie solaire et d’en faire usage.
Grace Hopper (1906 – 1992)
Surnommée par ses pairs « l’Incroyable Grace », Grace Hopper fut un véritable électron libre. Elle s’était enrôlée dans la Marine où elle fut l’une des premières femmes à apprendre la programmation informatique. Obstinée et talentueuse, elle parvient à créer le langage informatique « COBOL » qui permettra de donner des ordres via les lignes de commande aux ordinateurs.
Helen Taussig (1898 – 1986)
Bien des parents peuvent être reconnaissante à cette doctoresse. Car elle a permis de découvrir la cause d’un défaut cardiaque nommé syndrome du « bébé bleu ». Helen souffrait d’un handicap de perte d’audition due à une maladie contractée pendant son enfance. C’est cela, sans doute, qui l’a conduite à s’intéresser à la pédiatrie. Elle se spécialisa dans la chirurgie cardiaque, milieu profondément conservateur où elle du se faire une place.
Les connaissais-tu ? Partage nous les noms et les histoires de celles qui pourraient également intégrer cette liste.
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