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Published on: DÉCRYPTAGE

Pourquoi le Body Positive ne fait pas toujours le poids ?

Il y a une semaine je me rendais à la table ronde des Intelloes qui avait pour thème le mouvement Body Positive.

Lorsque j’ai découvert l’événement j’étais très contente, car je travaillais déjà sur un article qui abordait ce sujet. Il faut dire que le mouvement Body Positive enflamme depuis quelques mois les réseaux sociaux.

Malgré la pluie battante, me voilà donc arrivée au point de rendez-vous pour découvrir les histoires de Sophie Cheval, psychologue spécialisée dans les souffrances liées à l’apparence physique et auteure de « Belle autrement ! En finir avec la tyrannie de l’apparence » aux éditions Armand Colin, 2013, de Gaëlle Prudencio, blogueuse plus size leader du Body Positive en France et de Luciana aka Me versus Me instagrammeuse influente et auteure qui prône le fait d’être soi-même.

De gauche à droite : Luciana aka Me versus Me, Sophie Cheval, Gaëlle Prudencio et Jennifer Padjemi, journaliste chez Buzzfeed France et membre de l'équipe de la page Meufs qui anima la table ronde.
De gauche à droite : Luciana aka Me versus Me, Sophie Cheval, Gaëlle Prudencio et Jennifer Padjemi, journaliste chez Buzzfeed France et membre de l’équipe de la page Meufs qui anima la table ronde.

 

Le débat est plus animé que prévu. Dans la salle une petite tension s’installe au moment des questions. Une interrogation sous-jacente est sur beaucoup de lèvres : doit-on associer ou non ce mouvement essentiellement aux personnes grosses ?

Parmi les intervenantes, il y a Luciana. Elle est proche des normes de beauté occidentales, blanche, grande, d’une corpulence plutôt standard aujourd’hui. Alors qu’en est-il de sa légitimité ?

Chacun a un avis tranché et fondé. Pourtant, il y a quelques malentendus et parfois un peu de maladresse dans les échanges. Personne n’a vraiment tord et personne n’a réellement raison. Aucun camp n’a gagné lors de cette soirée.

 

Quelques jours plus tard, alors que je repense à cet événement je découvre sur Instagram une photographie de Me versus Me.

En légende, Luciana revient sur l’incompréhension et le malaise qu’elle a ressenti face aux critiques. Un long message, dans lequel on peut lire ce passage « On en a pas assez de bouffé des critères physiques ? Apparemment non, voilà qu’on me dit que je ne suis pas assez grosse pour parler de Body Positive. ».

Les commentaires en dessous de la photo se multiplient, près de 300. Parmi eux, je découvre avec stupéfaction quelques insultes. Chacun semble se réfugier dans un clan. Où sont donc passées la tolérance et la bienveillance si chères au mouvement ?

L’influenceuse coupera cours au débat, d’une façon très juste et authentique en publiant ce dernier post :

Cette mésaventure démontre que le Body Positive n’est pas un mouvement lisse. Il mène à réfléchir bien au-delà de l’esthétique…

 

 

HISTORIQUE


Le mouvement Body Positive, appelé aussi Body Posi, a littéralement explosé ces trois dernières années. La presse en a fait bon nombre de papiers, voire de couvertures. Principalement en hiver avant de faire des éditions «régime miracle» dès que le printemps pointe le bout de son nez… Les réseaux sociaux ont également aidé à promouvoir le mouvement et à créer une véritable communauté autour du hashtag #BodyPositive.

 

Mais revenons ensemble à l’origine.

Le mouvement est issu d’une association et un site, nommés « The body positive », créés en 1996 par deux femmes nommées Connie Sobczak et Elizabeth Scott.

C’est Connie qui a initié le mouvement suite au décès de sa sœur et à ses propres troubles alimentaires. Elisabeth Scott confie « Elle a fondé le Body Positive en l’honneur de sa soeur, et pour s’assurer que sa fille Carmen et les autres enfants grandiraient dans un nouveau monde — où les gens s’efforceraient de changer le monde, pas leur corps. ».

Elisabeth est psychothérapeute, spécialisée dans les troubles alimentaires. Sur leur site elles décrivent leur mouvement comme « une communauté vivante et thérapeutique qui libère des messages sociaux étouffants et maintenant les gens dans une lutte perpétuelle contre leur corps ».

En créant « The Body Positive » elles s’adressent à tout le monde, peu importe la morphologie ou les caractéristiques physiques.

Parallèlement, un autre site, nommé bodypositive.com intègre la notion de poids.

Leur slogan « Boosting body image at any weight » n’est pas anecdotique. Grace à ce sous-titre les personnes qui en correspondent pas aux standards, et sont donc souvent marginalisées, ce sont reconnues dans le mouvement.

Les premières années le message est donc essentiellement porté par des femmes qualifiées, et se qualifiant, de grosses.

 

Mais au fil des ans et de la popularité du mouvement le profil des personnes qui se revendiquent body positive change. Peu importe la morphologie, l’objectif est avant tout l’acceptation de soi. Sans hiérarchie, le courant dépasse les clichés, les stéréotypes et les frontières.

 

 

BIEN PLUS QUE DE L’ESTHÉTIQUE ?


Tout comme l’appropriation culturelle, rien n’est tout noir ou tout blanc. Il y a des nuances et des façons de faire et de porter le message. Bien qu’une personne correspondant aux critères français de beauté ne soit pas victime des mêmes injonctions qu’une personne grosse, non blanche ou queer, par exemple, elle peut défendre la même cause.

Son ressenti, son émotion, son interprétation peut être similaire. Une personne dans la norme peut être bien plus malheureuse qu’une personne dite invisibilisée. Gaëlle Prudencio indique d’ailleurs, lors du débat, ne s’être jamais sentie mal dans sa peau du fait de son poids.

Toutefois, on ne peut pas nier que l’image que reflète une personne mince sera généralement plus positive que celle reflétée par une personne grosse. C’est pourquoi, bien qu’unies sous la même bannière, les personnes, moins ou pas discriminées, vont défendre le fait de se réapproprier leur corps, tandis que les personnes invisibilisées y ajouteront la volonté de faire respecter ce corps par autrui.

 

 

DE L’ENTHOUSIASME A LA CRITIQUE IL N’Y A QU’UN PAS, OU QUELQUES KILOS.


Lorsque l’on est grosse les difficultés sont réelles. On dénombre beaucoup de moments de honte, d’angoisse ou de malaise au quotidien. On s’interroge sur le fait de pouvoir rentrer dans un siège étroit. On anticipe la possibilité de rester coincé dans un vêtement dans une cabine d’essayage. On fuit les regards lorsque l’on rentre dans un fast food. On redoute les visites médicales, les entretiens et les demandes de prêts. On ne s’habitue jamais aux consultations gratuites d’inconnus qui ont beaucoup trop lu Doctissimo …

Ces problématiques et ces remarques sont chaque jour des freins à la motivation et l’envie de s’accepter.

Il y a alors un seul remède pour se sentir mieux : pouvoir s’identifier à des modèles.

© lanebryant/Instagram

La notion d’appartenance est indispensable dans un mouvement. Il faut que les combattantes nous ressemblent. Or comme je le disais, au fil du temps les représentantes du mouvement ont changé.  Il vous suffit de regarder les réponses photographiques à la requête « Body Positive » sur le web.

Faites donc l’expérience sur Instagram. Vous découvrirez que les corps hors normes, ou en dehors des critères esthétiques du moment, ne sont pas beaucoup représentés.

Autre exemple, lorsque vous recherchez cette notion de Body Positive ou « acceptation de son corps » sur YouTube les résultats anglophones sont multiples, mais en France rares sont les personnes grosses qui prennent la parole.

 

En devenant mainstream ce mouvement s’est-il uniformisé ?

Beaucoup de personnes grosses semblent l’affirmer et s’en désoler. Un constat amer puisqu’il fait écho à un manque de visibilité, plus général, des personnalités françaises dites plus size dans les médias. Nombreuses et emblématiques sont les stars américaines devenues de véritables modèles.

Lena Dunham (à gauche) et Jemima Kirk (à droite) dans la campagne publicitaire Lonely Girl Zara Mirkin et Harry Were, Lonley Girls

 

A contrario, la France peine à mettre en valeur des jeunes femmes tout aussi inspirantes.

 

Le Body Positive a été largement popularisé grâce aux réseaux sociaux. De ce fait l’image devient l’arme du combat. Pour rendre visible la cause il faut soi-même s’exposer.

Or cette démarche est plus facile pour les femmes ayant un corps plus proche de la norme. Au fil des mois elles sont de plus en plus nombreuses et donnent une nouvelle dimension au mouvement en France.

©Heather Hazzan et Lily Cummings / Projet All Woman

Cependant, cette visibilité peut aussi générer une véritable frustration pour les militantes de la première heure qui se retrouvent de nouveau invisibilisées.

En effet, il n’est pas facile d’assumer son corps sur internet lorsque l’on est queer, de couleur ou gros.

Nous savons à quel point les messages de haine sont déversés en commentaire des publications des personnes ne correspondant pas à un idéal, souvent dicté par les médias. Du coup, peu de personnes en surpoids ont osé s’afficher en France avec le slogan Body Positive par peur du jugement.

Comme le démontre la série Cher Corps de Léa Bordier, la prise de confiance en soi peut prendre plus de temps pour les personnes ne se situant pas dans la norme.

Il est cependant important de souligner, que les ambassadrices qui ont un poids correspond aux critères de notre société, ne sont pas illégitimes.

N’oublions pas que l’un des enjeux du Body Positive est de ne plus catégoriser.

 

UNE QUESTION DE POIDS


Nous y sommes. A cette étape de l’article je devrais vous mettre une photo de moi en qui brandit fièrement une pancarte #bodypositive. Pourtant, je ne le ferais pas. Car bien plus que de s’accepter soi même, prôner ce mouvement c’est aussi être en accord avec l’idée que les gens nous acceptent tel que nous sommes.

Une problématique qui ne concerne pas nécessairement toutes les femmes et n’est pas un critère du mouvement Body Positive.

Pour Liberation Daria Marx, co-fondatrice du collectif «Gras politique», rappelle : «Les luttes Body Positive ne sont pas toujours fat-friendly, attentives aux problématiques de poids. Or la grossophobie est institutionnelle, elle concerne les représentations dans la société, l’accès au travail ou à la médecine. Car éradiquer l’obésité, ce n’est pas pareil que de soigner les obèses pour une jambe cassée, par exemple. Il y a un vrai déficit de prise en charge.»

Un véritable fléau que la ville de Paris a d’ailleurs décidé de dénoncer en créant la journée de lutte contre la grossophobie ce vendredi 15 décembre.

Hélène Bidard, adjointe chargée de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations à la Mairie de Paris pointe du doigt cette « dernière discrimination tolérée ». Elle explique à Buzzfeed «On cherche vraiment à faire de l’empowerment et faire que les médias s’en préoccupent. Pour que, in fine, les femmes et hommes politiques se rendent compte qu’il y a là un vrai sujet, qui touche plus particulièrement les catégories populaires et qu’ils ne peuvent pas continuer à faire comme si ces personnes étaient complètement invisibles de la scène politique.»

Une stigmatisation que l’on retrouve au sein même du mouvement Body Positive pourtant à l’origine bienveillant.

Il n’est pas rare de constater que certaines personnes de corpulence dite médicalement normal soit choquée par la volonté de mettre en lumière des corps très gros.

Décrivant le fait de s’assumer, dans ce cas, comme une provocation et une glorification du gras et de l’obésité. Elles oublient souvent qu’une photographie ne raconte jamais toute l’histoire. Une personne très grosse peut toutefois être active et n’avoir aucun problème de santé. Tout comme elle peut être malade. La maladie peut d’ailleurs être la cause de son poids et non forcément l’inverse. Mais, quel que soit l’état de son carnet de santé elle peut vouloir démontrer qu’elle est bien dans sa peau et s’assume.

Mais que se passe-t-il lorsque nous ne sommes pas prêts, du fait de notre poids, à se revendiquer Body Positive? Doit-on se contenter d’un mouvement strictement à notre image ?

Il peut avoir une réelle nécessite à se retrouver dans une communauté dans laquelle chaque membre traverse strictement les mêmes difficultés. Pour cela il y a le Fat activism, mouvement né aux Etats-Unis en 1960. Bien avant le Body Positive donc.

Toutefois, il est important de noter que les groupes communautaires ont également leur revers de la médaille. Celui de parfois oublier de se confronter à ce qui l’entoure et ainsi de rester en marge de la société.

 

Parce que l’union fait la force je dirais que le mouvement Body Positive est parfait pour nous retrouver. La body acceptance concerne tous les corps, même si nous menons, en parallèle, chacun de notre côté, nos propres combats.

 

Mais je ne pourrais pas finir cet article sans vous rappeler que nous avons aussi le droit de ne pas nous aimer tous les jours. L’amour de soi n’est pas un diktat.

Tu souhaites enregistrer l’article pour le lire plus tard ? N’oublie pas de l’épingler sur Pinterest !

C’est d’ailleurs le credo d’un nouveau mouvement le « body neutrality ».

Cassie Mendoza-Jones, naturopathe, auteure de You are enough, explique dans Elle australien : « La neutralité du corps, c’est accepter que, certains jours, on aime son corps et que, d’autres jours, la confiance peut retomber. Il s’agit d’intégrer qu’il y aura des hauts et des bas et que relâcher la pression face à son physique ne peut avoir que des conséquences positives. »

Mais ça c’est encore une autre histoire …

 

Et vous quel est votre rapport au corps ?

Vous avez aimé cet article ? Laissez un commentaire pour prolonger la discussion :)

    1. Quelque soit le mouvement dans lequel on se retrouve je suis bien d’accord avec toi l’important est de avant tout de s’aimer ou apprendre à le faire petit à petit 🙂

  1. Une case est une case malheureusement, et aussi positive que la démarche puisse être au départ, une case peut devenir sectaire et crée alors une autre problématique ailleurs :/
    Je n’ai pas de solutions à ça et je n’ai même pas de pensées super définies, ça me fait juste cogiter ! On en cause pas mal de ce sujet de communautés à la maison en ce moment et j’ai du mal à me positionner, mais en tous cas les termes body neutrality me parlent vachement plus que body positive. Le propos du « parfois ça va » « parfois ça va pas » me semble vachement plus réaliste !

    1. Coucou Nadia , je suis ravie que cet article mène à la réflexion. Je partage ton raisonnement et tes questionnements.
      Mais peut-être qu’il faut aussi accepter le fait de ne pas toujours vouloir prendre position 😉

  2. Je trouve le mouvement très juste et partant d’une bonne intention. Malheureusement, on ne pourra jamais arrêter la critique et c’est parfois désespérant. Perso, j’adhère 🙂

    1. Tu as raison, mais je trouve qu’il est tout aussi intéressant de connaitre les causes des critiques comme je l’explique. Cela permet aussi de s’interroger sur son propre positionnement.

  3. Je suis choquée par les mésaventures de Luciana ! Pour moi le mouvement Body Positive existe pour justement aller au delà des tailles et de ce qu’affiche la balance. On peut très bien avoir un corps considéré comme « standard » et complexer… la société est déjà si dure envers le corps féminin, pourquoi se compliquer la vie entre nous ?
    Et le concept de Body Neutrality me paraît aussi beaucoup plus parlant, il est tout à fait normal d’avoir une vision fluctuante de son image.
    xoxo

    1. Tu as raison que nous devons être soudées mais surtout tolérantes. Même si comme je l’explique dans l’article il y a des réalités et des faits qui poussent à débattre.

  4. Allant dernièrement chez mon nouveau médecin, je n’ai pas pu éviter les allusions à mon surpoids… Pourtant ma fatigue ne vient pas de ma graisse que j’arrive à bouger aisément…

    1. Oh ça le domaine médical c’est un vrai problème. Tant de diagnostiques non établis sous prétexte qu’il faut avant tout mincir …

    2. Oh ça le domaine médical c’est un vrai problème. Tant de diagnostiques non établis sous prétexte qu’il faut avant tout mincir … Bon courage j’espère que tu pourras régler tes problèmes de fatigue.

  5. coucou

    han je susi dans ton article OMG je suis touchée <3

    Plus que du bodypositive c'est de la bienveillance dont nous avons besoin.
    Bienveillance envers nous mêmes et aussi envers les autres !

    des bises

    1. Je suis tout a fait d’accord avec toi il s’agit avant tout de faire preuve de bienveillance.
      Voir des blogueuses de toutes les morphologies permet de s’accepter, mais aussi d’accepter que chacun a son corps et qu’il n’y a pas de hiérarchie.

  6. Je ne m’étais jamais penché sur les valeurs de ce mouvement, mais effectivement ton article mène à la réflexion…

    1. Je suis ravie que ça puisse pousser à la réflexion. Il n’y a pas de vérité, c’est en s’interrogeant que l’on avance 🙂

  7. Post comment

    Sophie Metanoiada says:

    Je trouve que le mouvement part d’une bonne intention, malheureusement, il y a des mauvaises personnes partout, et la critique fait partie de notre société. Après, il ne tient qu’à nous d’aller au-delà et de continuer sur un mouvement ultra positif !

    1. Je suis d’accord avec toi Sophie.
      Mais parfois même les critiques permettent d’avancer lorsque l’on cherche un peu les sources du problème.
      Quoi qu’il arrive restons ultra positif !

  8. Coucou, bah tu vois ton article j aime beaucoup ! Il y a quand même beaucoup d’évolution de mentalité à ce niveau. Mais en revanche pas forcément dans les critères de sélection. Mon rapport au corps ? On est toute pareil on aime pas forcément avoir des petits bourrelets etc mais plus ça va et plus on s accepte ^^
    Merci pour toutes tes explications ma jolie et à bientôt

    1. Merci beaucoup pour ton commentaire 🙂 Tu as raison le temps permet aussi de plus s’accepter…
      A très vite !

  9. Un article bien écrit …au dela de cela c’est vraiment aussi notre vision du corps qui est difficile la bienveillance c’est pour les autres et aussi pour nous … nous ne sommes pas tjs tendres avec nos imperfections …

    1. Je suis d’accord Blandine tout commence avec l’acceptation de soi avant toute chose. Et c’est surement le plus difficile …

  10. Arrêtons de se mettre dans des cases et aimons nous tél que nous sommes. Si qq chose nous gêne dans notre physique essayons de le modifier mais faisons le pour nous et non pour les autres !

    1. C’est vrai que nous pouvons aussi décider de modifier ce qui ne nous convient pas lorsqu’il nous est impossible de l’accepter

    1. Je suis contente de te l’avoir fait découvrir 🙂
      A très vite

  11. merci pour cet aritcle, ce mouvement je ne le connaissais pas

    1. Ravie Marinette. J’espère que tu as pu y trouver de belles références

  12. J’ai déjà entendu parler de ce mouvement. C’est intéressant comme mouvement car l’image que nous avons de notre corps fait que nous aurons plus au moins confiance en nous. Après, il faut aussi savoir s’affirmer et prendre avec du recule les remarques parfois très blessantes de « l’autre ». si il y avait plus de bienveillances, le monde tournerait beaucoup mieux !

    1. Je suis bien d’accord avec toi sur l’importance de la bienveillance. Mais comme tu le dis le rapport que nous avons à notre propre corps peut réellement influer sur notre vie et notre comportement. Ce n’est pas anodin.

  13. très intéressant comme article

  14. Coucou,

    Alors en ce qui me concerne, je ne vois pas pourquoi cette jeune femme ne pourrait pas adhérer au mouvement Body Positive malgré sa taille classique !
    Une personne peux être mince et avoir un rapport compliqué avec son corps, ne pas l’aimer.
    Personnellement, j’ai toujours eu un rapport compliqué avec mon corps ! Avant ma grossesse, j’étais normale et depuis que j’ai eu mon fils, je suis passée par l’obésité au premier stade, j’ai perdu 20kg, je suis légèrement en surpoids. Malgré tout, je n’aime toujours pas mon corps et c’est d’autant plus vrai aujourd’hui ! Je n’aime pas ma cellulite, mes fesses, ma poitrine trop grosse est plus assez ferme, mon ventre trop rebondie et mes cuisses trop grosses ! Mais ça, c’est l’image que moi j’en ai !

    Belle soirée,
    Laura – Bambins, Beauté et Futilité

    1. Bonjour Laura,
      Tu as raison comme je le précise chacun peut avoir un rapport compliqué à son corps. Lorsque l’on prend le temps de décortiquer on se rend compte que les critiques ne sont pas toutes méchantes mais dépeignent surtout le fait que nous avons toutes des problématiques et combats différents. Parfois un mouvement crée encore plus de cases et d’exclusions …

  15. Post comment

    L’Egérie Beauté De Coco says:

    Je suis fan ! Bravo pour ton article 🙂
    Bonne fêtes 🙂

    1. Merci beaucoup ! je te souhaite de très belles fêtes également 🙂

  16. Hello! Ton article est genial. Il faut beaucoup réfléchir sur le sujet.
    Sur les réseaux sociaux le corps parfait est tellement évoqué que j’ai du mal à me rappeler que la perfection ce n’est pas ça .
    J’ai beaucoup de mal à accepter mon corps mais merci pour ton article

    1. J’espère qu’avec le temps tu arriveras à accepter ton corps (bien plus que d’en être satisfaite) malgré les réseaux sociaux qui ne nous aident pas toujours …

  17. Coucou !
    Ah là là… Quel sujet n’est pas à polémique en ce moment ?
    Pourquoi les gens se croient obliger de donner leur avis sur tout
    N’a t-on pas le droit de ne pas se sentir bien dans son corps même si selon le regard d’autre on a pas le droit de se plaindre ?!

    1. Je pense qu’au delà de la simple polémique cela permet de s’interroger aussi sur les origines des mouvements ou des actes et de prendre le temps de comprendre les retours de chacun pour avancer. C’est ça aussi la bienveillance 🙂

  18. Coucou, Bravo pour ce bel article0 L’important reste toujours de s’accepter tel que l’on est

  19. coucou
    je trouve qu’il est assez dur de s’accepter en tant que femme (peu importe la taille) parce qu’il y a toujours des personnes malveillantes malheureusement …
    Et pour moi cela a été encore plus dur après la naissance de mon fils (quand j’etais enceinte aussi par ailleurs, soit disant que mon ventre n’était pas assez gros..) meme aux yeux de beaucoup je n’ai pas à me plaindre..
    bref
    belle journée

    1. Bonjour Lily. Je crois qu’en tant que femme peu importe son physique nous avons connu des critiques . Il est donc surtout important d’apprendre à être bienveillante avec soi mais aussi avec les autres 🙂

  20. Hello,
    Intéressant comme article, mais je trouve ce mouvement assez sectaire. En gros il faut être en surpoids, mais l’acceptation de son corps peut être difficile à n’importe quel poids. Les personnes en surpoids, trop grosses, trop fines, maigres, etc il y a toujours des critiques et pour moi ce mouvement à du bon pour l’acceptation personnelle de son corps mais il y a aussi beaucoup de critique à cause de ce mouvement sur les réseaux sociaux comme tu le montre dans cet article.
    XoXo

    1. Bonjour Celine, Comme je l’explique il ne faut être nécessairement en surpoids. Les personnes grosses ont longtemps porté ce mouvement puis ont été rejoins par des personnes voulant se réapproprier leur corps peu importe leur morphologie. Cette situation a créé des clivages mais ne remet pas en cause l’essence du mouvement. Cela doit au contraire nous pousser à être bienveillantes et tolérantes avec les autres même lorsque ces personnes ne mènent pas exactement le même combat que soi.