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Pourquoi nous ne sommes pas tous prêts à traverser la rue ?

Je relis mon titre et je me dis que j’aurais l’air bien moins maligne lorsque vous lirez ces lignes quelques mois après la publication de cet article. Je sais que les polémiques, même les plus fondées, ont tendance à s’évaporer comme des feux de paille. Alors, remettons un peu de contexte à tout cela.

Ce weekend lors de la journée du patrimoine le Président de la République, Emmanuel Macron, c’est adressé à un jeune en recherche d’emploi.

« Mais si vous êtes prêt et motivé… Dans l’hôtellerie et la restauration, dans le bâtiment, il n’y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu’ils cherchent des gens. Hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve ! Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler. Avec les contraintes du métier. »

La sortie est maladroite, indécente et en dehors de toutes réalités.

Il est vrai que les détournements prêtent à sourire et que l’on en serait presque à baisser les bras en grommelant mollement « en même temps les politiques… ».

Mais en réalité cette réflexion aussi injustifiable soit-elle dans ce contexte est aussi le reflet d’une dualité que notre génération et les plus jeunes subissent quotidiennement : faut-il tout accepter pourvu que l’on ait un travail ? Quand la passion ne paie pas, faut-il passer à la raison ?

Après avoir levé les yeux au ciel, comme 90% des gens, je me suis rendu-compte que moi aussi à ma façon j’avais déjà dit, ou pensé, que la volonté et des alternatives, même désagréables, étaient possibles pour atteindre ce graal qu’est l’emploi.

Il faut dire que je n’ai jamais rechigné à la tâche et que très jeune je me suis adaptée « au système » : si tu veux quelque chose travaille pour l’avoir. C’est sous ce principe qu’à partir du lycée je travaillais le week-end dans une agence d’animation d’anniversaires, puis au Mc Donald et en tant que professeur d’éveil musical. Des expériences qui, croyez-moi, n’ont pas toujours été faciles à vivre. Mais pour moi le salaire, et donc la liberté de pouvoir partir en vacances sans demander un centime à mes parents, valait tous les sacrifices.

Du coup, je me suis construite avec cette idée binaire de « tu fais, tu as ».

pour trouver un emploi traverse la rue

Cet état d’esprit m’a permis de pousser des portes, d’oser faire mes preuves dans des secteurs où l’on ne m’attendait pas et de ne pas connaître la galère financière. Il faut l’avouer.

Mais c’est aussi cette philosophie qui m’a poussé à dire « oui » lorsque l’on m’a proposé un premier emploi en contrat indéterminé pour un poste aux antipodes de mon cursus scolaire. Un saut dans l’inconnu, par besoin, qui me permet aujourd’hui d’occuper un poste de cadre dit important dans notre société. Après tout on me l’avait bien dit qu’il n’y avait pas de débouchés en étudiant les arts plastiques, alors je m’en suis bien sorti n’est-ce pas ? …

Autour de moi chacun a trouvé sa place en suivant plus ou moins le même chemin. Des études, des stages sous payes, mais presque toujours un emploi à la clé salarié ou chef d’entreprise.

Oui, je suis de cette génération ou le Curriculum Vitae était encore la meilleure clé pour « y arriver ». Un CV sans embûche et sans déviation si possible, qui donnait un accès direct à l’autoroute du bonheur – Maison, enfants, voiture a 30 ans – surtout pour ceux qui sortaient de grandes écoles privées.

L’équation semblait presque simple. Tu es diplômé(e), tu postules, il y a de l’emploi on t’engage, il n’y en a pas, tu frappes à la porte d’à côté en croisant les doigts pour rester assez longtemps dans l’entreprise pour pouvoir « évoluer ».

Et puis, j’ai compris que le principe même d’un modèle à suivre pour réussir était erroné… Mon premier vrai déclic s’est fait au contact de ma petite sœur. Peu d’année scolaire de différence et pourtant une façon de voir et de vivre les choses si différentes.

Grâce à elle, j’ai compris que la quête de sens dans le métier que l’on souhaite exercer peut-être bien plus importante que ce pourquoi nous avons été formés ou une potentielle liberté exclusivement financière.

Il faut dire que, petit à petit, les curriculums vitae n’ont pas toujours fait le poids face à la réalité économique. Rien est gagné d’avance. Les spécialisations et les expériences que beaucoup multiplient pour avoir « le bagage » et contourner le fameux syndrome de l’imposteur ne suffisent plus.

Aujourd’hui, malgré les diplômes la case pôle emploi semble (trop) souvent incontournable…

Mais aussi incroyable que cela puisse paraître beaucoup de jeunes adultes ne baissent pas les bras. Il n’est plus question de se contenter de ce qui semble être immédiatement à notre portée. Le moyen de gagner sa liberté a changé !

Faire un métier passion devient une ambition, voire une obsession.

trouver un emploi traverse la rue

Cette nouvelle génération a compris qu’évoluer dans un domaine professionnel ou l’on s’épanouit est indispensable. Lorsque nous obtenons le fameux contrat nous passons la plupart de notre temps à notre bureau, alors il n’est plus question de sous-estimer l’importance de ces heures passées au travail.

D’ailleurs à y regarder de plus près, les burn out, les reconversions, les projets entrepreneuriaux sont devenus ordinaires pour les trentaines. Nous qui avons signé nos premiers contrats, contents du chiffre en bas page… nous sommes aujourd’hui les premiers à nous poser la question : pourquoi ?

Pourquoi j’ai fait ces études ? Pourquoi j’ai écouté cette conseillère d’orientation – qui semble avoir été elle-même bien mal orientée ? Pourquoi j’accepte ces horaires ? Pourquoi je n’écoute toujours pas cette petite voix ?

Nous avons été nombreux à traverser la rue – comme nous le conseille le Président de la République – mais j’espère que ce jeune homme et toutes les générations à venir n’auront jamais à le faire à leur tour.

Le pouvoir d’achat – durement acquis – ne fera jamais le poids face au pouvoir de s’enthousiasmer, de s’accomplir et de rêver.

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  1. J’ai beaucoup aimé ton article ! En effet, je crois qu’il y a une vraie remise en question par rapport au travail et je pense qu’on ne veut plus « travailler pour travailler ». On recherche avant tout son propre épanouissement ! 🙂
    Mais je crois que c’est surtout la conséquence du monde du travail actuel, et de ce fait, ce n’est pas forcément un choix pour tout le monde, car aujourd’hui, comme tu le dis, les entreprises ne cherchent plus à embaucher la personne qui a le meilleur CV, mais surtout la personne qui va coûter le moins cher. En tout cas, c’est le sentiment que j’ai eu lorsque je cherchais mon premier emploi il n’y a encore pas si longtemps que ça : refus sur refus, que cela soit en restant dans mon domaine ou en élargissant mes horizons (pour la petite anecdote, je me souviens m’être fait refusée d’un job de caissière car je n’avais « rien à faire là avec mon diplôme »), quelques stages car, dans le milieu de la mode en tout cas, la plupart des entreprises embauchent bien plus souvent des stagiaires que des salariés, tout ça pour finir par me créer mon propre emploi car, par chance, j’ai un diplôme qui me permet d’être totalement indépendante.
    Lorsque je vois que la même histoire se répète dans mon entourage, je me dis que c’est assez inquiétant pour les générations à venir. Et d’un autre côté, c’est le moment ou jamais de lancer son projet car, après tout, il n’y a rien à perdre, tout à gagner ! 🙂

    1. Tu as totalement raison ! Je pourrais raconter aussi mille histoires sur le fameux “rien à faire là avec mon diplôme” qui pousse même à enlever des compétences ou expériences sur son CV… je trouve ça super que ça pousse a se réaliser en créant son métier comme tu l’as fait ( et un grand bravo pour cela) mais hélas tout le monde n’a pas la chance d’avoir la capacité, ou même l’envie, de développer un business.
      Mais peut-être que ce sont justement les entrepreneurs d’aujourd’hui la clé, car je suis sure que tu auras dans le futur une autre approche du recrutement 🙂

  2. C’est exactement ca. J’ai toujours cherché dans le domaine qui m’anime et j’y suis arrivée. Au final, j’ai plus été embauché pour les a cotés que plur mon diplome !

  3. Ce président est à côté de la plaque et il ne connaît pas les réalités ! Il peut-être eu de la chance (et du piston) pour réussir mais nous, comme tu le dis, même avec des diplômes on doit passer par Pôle emploi (et encore ils servent à rien… c’est pas eux qui vont te trouver un boulot).

    Puis si c’était aussi facile il n’y aurait pas ayant de chômeurs hein lol…

  4. « Faire un métier passion devient une ambition, voire une obsession. » J’en rêve depuis 6 ans…

    1. J’espère de tout cœur Mimi que tu auras la possibilité de sauter le pas et d’atteindre tes rêves.

  5. Je suis tout à fait d’accord avec toi. On devrait pouvoir travailler dans le milieu dans lequel on à fait ses études ! Et surtout vivre de quelque chose que l’on aime… Quel gouvernement nous avons, ça fait peur !

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    Béa de Betilami says:

    J’ai lu attentivement ton article que je trouve bien écrit… Je suis un peu plus âgée que toi (lol) et je suis en pleine reconversion professionnelle pour exercer à moyen terme un travail qui me fait vibrer et qui me donne envie de me lever tous les matins: il n’est jamais trop tard pour ça! J’avais perdu au fils des ans la passion pour mon travail. Bon weekend
    Béatrice

    1. Bravo pour cette reconversion Béatrice. c’est génial et comme tu le dit il n’y a pas d’age pour atteindre ses rêves. Je te souhaite le meilleur pour l’avenir.

  7. Ah ton article est tellement vrai. La société nous transmet beaucoup de « normes » à respecter et un cursus professionnel droit. Heureusement de plus en plus de personnes se lâchent et suivent leur rêve 🙂

  8. Bon, sans (trop) épiloguer sur la polémique je trouve ça bien mal avisé de conseiller à quelqu’un de trouver du travail dans une autre branche que la sienne,alors que les hommes politiques et les énarques, eux, ça ne leur viendra pas une seule seconde à l’esprit de brader leurs beaux diplômes pour aller bosser dans d’autres secteurs… Polémique à part, donc, je trouve que tu décris bien un phénomène de notre génération et de notre rapport au travail. La recherche de l’épanouissement personnel, non seulement en dehors du travail mais aussi DANS le travail.

    1. Merci pour ton petit mot 🙂 Comme tu le souligne la donne change car la recherche n’est plus la même.

  9. J’aime beaucoup ton article et comme toi, j’ai aussi traversé la rue à une époque.
    Des études en comm et marketing mais pas de réseau et donc pas de boulot…
    J’ai du coup pris un job de vendeuse parce que j’avais besoin d’argent (enfin surtout une grande impatience d’indépendance financière) et parce que je voulais bosser et je ne savais pas trop dans quoi.
    Peut-être que j’ai laissé tomber mes rêves à l’époque mais ma plus grande erreur n’a pas été de traverser la rue mais celle d’y rester.
    J’ai attendu beaucoup trop longtemps pour la retraverser. En attendant ma carrière dans la mode m’a appris tellement de choses, je pense que c’est ce qui m’a donné le courage de me lancer aujourd’hui.
    Je suis d’accord avec toi sur le fait que la remarque était déplacé parce qu’il ne connaît pas ce jeune homme, ni sa situation. Après, je suis d’accord sur le fait que si on est en galère, on peut trouver un job pour s’en sortir. Le tout est de ne pas se laisser enfermer pour ne pas perdre ses rêves de vue. Qu’en penses-tu ?

    1. J’aime beaucoup ton point de vue Lisa. Tu as raison parfois il est nécessaire de traverser la rue (même si je pense que tout le monde n’a pas les mêmes chances de trouver un petit job) si par la suite on se donne les moyens de la traverser à nouveau.

  10. Ton article m’a vraiment fait réfléchir… et je me suis rendue compte de mon manque de tolérance. Je suis la première à penser que « oui, du boulot, si tu en veux… tu en trouves! ». Avec le recul je me trouve bien hypocrite, moi qui ai un boulot que j’adore et pour lequel j’ai tout balancé… J’ai renoncé à un job sécurisant et économiquement intéressant pour me lancer à mon compte et vivre de ma passion! Je n’ai pas été capable d’accepter tout et n’importe, de tirer un trait sur mes rêves et aspirations, et j’attends des autres qu’ils le fassent? Mais, sérieusement… Merci pour cette remise en question et de m’avoir ouvert les yeux!

    1. Oh Karine ton commentaire me touche beaucoup car c’est par ce processus que je suis passée aussi. C’est normal, on calque souvent son opinion sur ce que l’on a vécu…

  11. Post comment

    http://voguidor.fr/ says:

    C’est vrai que nous sommes dans une société pas évidente à vivre…je ne suis pas dans cette situation car je fais un métier passion (que j’ai toujours voulu faire) mais avec aussi son lot de déconvenue et de critique ^^ :prof . Mais c’est clair que s’épanouir dans ce que l’on fait est vital pour ne pas craquer

    1. C’est génial d’avoir eu la possibilité de faire le métier dont tu rêvais. Même si j’imagine bien que ce n’est pas tous les jours facile…

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    Florence Duchene says:

    Magnifique article, qui me parle énormément étant une jeune étudiante qui se pose énormément de questions et je trouve que tu décris parfaitement bien la situation et la relation des jeunes par rapport au travail, c’est un de mes objectifs de pouvoir m’épanouir, actuellement en plus de mes études je fais des formations car je veux m’ouvrir à beaucoup de choses/ Merci c’est un article inspirant 🙂

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    Maman sans tabou (Laurence) says:

    Coucou, ton article est réellement représentatif de ce qu’il se passe de nos jours. Heureusement on commence également à avoir une nouvelle façon de voir les choses et à préférer écouter nos envies plutôt que nos besoin. Mais il est encore souvent difficile de faire comprendre ce choix, qui pour certains peut passer pour de la fainéantise, du je-m’en-foutisme aux yeux des autres. Alors qu’en faite on a juste envie d’être heureux sur son lieu de travail comme dans notre quotidien, ça paraît être du bon sens et pourtant c’est encore parfois difficile.

    1. Tu as totalement raison. Souvent le plus compliqué d’aller au bout de ses envies sans trop prendre en compte le regard des autres dans incompréhension… j’espère que les choses changeront.

  14. Très très belle réflexion. J’ai été choqiee par les propos de mr Emmanuel Macron. Il banalise les choses et pousse plus que maladroitement un jeune à chercher un travail juste pour en avoir un. Du haut de son poste de privilégié il n’est en aucun cas conscient de la difficulté que représente la recherche d’emploi.
    Aujourd’hui je suis convaincue qu’il faut travailler dans un endroit où l’on se sent épanoui. Pour avoir eu un emploi en CDI en tant qu’ingénieur informatique dans le secteur bancaire pour lequel tout le monde me disait que j’avais de la chance mais dans lequel je n’étais absolument pas heureuse, je sais de quoi je parle. Ma santé en a pris un coup et aujourd’hui je suis en pleine reconversion et plus qu’excitée des nouvelles opportunités professionnelles qui s’offrent à moi. Alors pour moi il n’y a pas photo. Il vaut mieux travailler dans quelque chose qui a un sens pour nous et nous fait vibrer plutôt que de se tuer à la tâche pour un emploi qui nous rend malheureux.
    Tia

    1. Merci Tia d’avoir partagé ton expérience avec nous. C’est fondamental en effet de comprendre que le bonheur ne se trouve pas toujours dans des schéma prédéfinis ou bien où tout le monde nous attend. Il est tout aussi important de trouver comment s’épanouir en trouvant du sens dans son emploi.

  15. Très belle réflexion sur la recherche d’un emploi. J’aime bcp. Mon premier emploi s’est présenté à moi comme le début d’une aventure. Je lui ai en effet donner du sens puisqu’il ne correspondait pas à mes études. Et comme tu le notes en fin d’article j’ai montré un enthousiasme débordant tellement que je me suis abîmée. J’ai renouvelé cela à chacun de mes jobs pour finir par un burn out façon Big Bang pour lequel je suis devenue invalide

    1. Oh je suis tellement désolée de cette issue. J’espère que tu arrives tout de même à te reconstruire petit à petit. Je suis de tout cœur avec toi.

  16. Je dois avouer que ce qui m’a le plus déranger, c’est la dégradation du métier de la restauration. Je n’ai jamais été serveuse mais mon frère a fait des études d’hôtellerie, j’ai été servi par des gens qui n’en avait rien à faire. Et ça, c’est quelque chose qui m’énerve.
    Une mauvaise orientation dès le lycée, un dénigrement des métiers manuels (prendre exemple sur la Suisse là dessus), sur-vendre les études pour garantir un travail alors que ce n’est plus le cas.
    C’est aussi très agaçant parce qu’il y a 3 fois plus de chômeurs que d’offres d’emploi alors traverser la rue, je veux bien mais pour créer du pib, il vaudrait mieux que je me fasse écraser ?

    Merci pour cet article que j’ai adoré lire ?

    À bientôt,
    Little No ?

    1. Merci beaucoup Little No pour ton commentaire ampli de vérité et d’humour. Je suis tellement d’accord avec toi concernant la dévalorisation du métier de la restauration au passage. Dénigrer un métier est toujours quelque chose qui m’hérisse les poils!

  17. Coucou,
    Superbe article.
    J’ai 44 ans et après 20 ans dans le même poste dans une banque , j’ai déjà fait 2 burn out!
    Là je tente une reconversion mais ma demande de CIF a été refusée et finalement j’ai pu me faire financer la formation que je voulais par le CPF mais seulement en ligne. DOnc pas de stage. Cependant de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances et un diplôme. (malheureusement, en France les entreprises ne regardent que ça!).
    Je ne sais pas si je trouverai un nouveau job où je m’épanouisse mais je mets des choses en place et ça me permet de détourner mon attention et ne pas m’apesantir sur ma situation actuelle .
    Le monde du travail est en pleine mutation c’est sûr…
    Bonne soirée
    Maryline

    1. Merci Maryline pour ton témoignage. J’espère de tout cœur que tu trouveras ta nouvelle voie qui t’épanouira 🙂

  18. J’ai dévoré ton article. Je me retrouve tellement là dedans. Non seulement je ne fait que traverser la route sans trouver de travail ( pas assez de diplôme, pas assez d’experrience), tous ça pour un domaine qui ne m’intéresse même plus…
    J’ai envie de vivre de ma passion, de mes passions… ou au moins être dans un domaine qui m’intéresse beaucoup plus. Mais le jugement des autres me freine, même si je sais que je ne doit pas en tenir compte, ce n’est pas toujours simple d’aller jusqu’au bout dans une société comme la nôtre.
    Juste merci pour ton article.

    1. Merci pour ton témoignage je comprends au quel point le jugement des autres peut-être difficile. Pourtant on ne peux avancer qu’en arrivant à s’en affranchir (un peu). Je te souhaite d’accomplir tous tes rêves !