Il y a quelques semaines je vous faisais découvrir le parcours inspirant de la fondatrice de Paulette magazine, Irène Olczak.
Aujourd’hui je vous propose donc de redécouvrir cette entrepreneure, qui se confronte 10 choix presque impossibles !
FÉMININ OU FÉMINISTE ?
Irène : Feministe à 100%, mais dans un sens moderne. Dans le numéro de septembre on a d’ailleurs expliqué cette notion, car elle fait encore peur aujourd’hui. Je n’ai jamais revendiqué le magazine comme féministe, comme Causette par exemple, car ce n’est pas notre signature. Mais c’est ce que nous sommes ! Pour moi en 2017, en tant que femme, on doit se battre pour nos droits et être libre d’être ce que l’on veut.
WEB OU PAPIER ?
Irène : C’est une question très dure ! J’ai créé ce support en étant passionnée du monde digital, mais j’adorais le papier. Je me suis toujours dit qu’il faudrait créer un magazine qui allie les deux. Cela a été le moteur du projet. Cela aurait été tellement dommage de ne pas avoir de papier pour laisser une trace et avoir un bel objet. Le choix est donc vraiment impossible.
SOIRÉE OU PETIT DEJ ?
Irène : Soirée ! Car j’adore sortir. Avec Paulette on fait beaucoup d’évènements et je suis quelqu’un de la nuit. Et puis les Paulettes adorent faire la fête !
MANNEQUIN OU MODÈLE ?
Irène : Toutes les filles que je choisis peuvent être mannequin ou pas. Aujourd’hui on fait beaucoup de casting sauvage, sur Instagram notamment. Quand on repère une fille, il arrive très souvent qu’elle soit partout six mois plus tard. Pour moi le meilleur profil est celui de comédienne. Parce ce qu’elles savent raconter des histoires. Tous nos shootings sont très inspirés du cinéma. Il y a toujours un scénario écrit, on shoote à l’argentique. Notre truc c’est l’émotionnel. Je recherche toujours en premier lieu la personnalité qui va coller à l’histoire que nous allons raconter. Si nous shootons avec des mannequins, c’est qu’elles sont en tout début de leur carrière, car après elles ont des tics de travail.
CHINE OU FAIT MAISON ?
Irène : Notre ancienne signature de marque – avant la version 2017 – était « le féminin fait maison ». Je garderai donc le terme « fait maison », car tout ce que l’on produit, on le fait nous-mêmes, avec le coeur. Mais on adore aussi fouiller et dénicher. Le choix est compliqué. Je passe tout mon temps libre à chiner des talents et des inspirations. Je m’endors sur Instagram et je me lève sur Instagram.
CONFETTIS OU PAILLETTES ?
Irène : Les deux sont un peu notre signature. Mais la paillette a toujours été notre truc. C’est dur de choisir, mais ça sera la paillette. On dit toujours dans l’équipe « On va vous envoyer de la paillette. », « Shine bright light a Paulette ! ». La paillette c’est aller au bout de nos rêves et nos envies, en s’éclatant et en faisant la fête !
MODE OU BEAUTÉ ?
Irène : Plus mode. On a une vraie expertise mode avec Magali, rédactrice mode et associée. Elle a un regard très subtil et fin qui fait notre signature. En termes de beauté, la Paulette est assez naturelle. C’est quelqu’un qui est assez simple dans sa gestion du make-up.
CINÉMA OU TÉLÉVISION ?
Irène : 10 000 fois cinéma ! Le cinéma drive tous les numéros. Chaque magazine part d’un storyboard et d’un moodboard que j’envoie à tous les collaborateurs, pour qu’ils puissent s’imprégner de l’esprit du magazine. Le cinéma c’est de l’émotion, de l’art, de la transmission. Mes inspirations ? J’adore l’univers de Wes Anderson Wim Wenders (à retrouver en interview dans le dernier numéro) ou encore Xavier Dolan.
20 OU 30 ANS ?
Irène : Aujourd’hui 30 ans. J’ai 32 ans, mais je suis hyper jeune dans ma tête. Je suis assez passionnée par la jeunesse. Je suis très curieuse de leur inspiration.
AGENCE DE COMMUNICATION OU AGENT D’ARTISTES ?
Irène : Agent d’artistes ! Paulette se veut comme un tremplin de la jeune création. Des pépites ont été d’ailleurs mises en valeurs dans Paulette, avant qu’elles connaissent un grand succès: Elsa Muse, Diane Sagnier, Nastasia Dusapin, Manu Fauque, Maud Chalard… Beaucoup de gens avec lequel on travaille, sont encore en études dans des écoles d’art.