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« Le jour où » j’ai eu ma première séance de coaching

Lorsque l’on donne soi-même des conseils, que l’on aime viscéralement aider et accompagner les personnes autour de soi à se réaliser, il est souvent compliqué d’admettre que nous avons, nous aussi, besoin d’une main tendue. En tous les cas c’était mon cas.

En multipliant les casquettes et les activités j’ai souvent eu de chaleureux commentaires qui m’adressaient leur admiration pour réussir à tout gérer. Alors, forcément, il est difficile de faire redescendre le soufflet. Difficile de dire à son entourage que ce n’est pas toujours si facile, que l’on doute tout autant, voire plus, et que l’on remet constamment tout en question. Comment accepter d’être accompagnée par une personne qui montre toutes ses failles ? Ça a été mon dilemme pendant bien trop de temps.

Un jour j’ai tout de même dit tout haut que moi aussi j’aimerais bien être coachée. Plus facile à dire qu’à faire …

ma première séance de coaching

J’ai rencontré beaucoup de coachs ou de mentors ces dernières années, mais mon automatisme était de nouer des amitiés avec eux plutôt que de les envisager comme des professionnels qui pourraient m’aider. Pourtant, je connais parfaitement les bienfaits du coaching et je le recommande sans sourciller.

Alors qu’est-ce qui ne va pas ?

Se dire que ce n’est pas pour soi ce n’est pas se prendre pour ce que l’on n’est pas ou bien sous-estimer la pratique. C’est plutôt que j’avais le sentiment perpétuel que quelqu’un d’autre en aurait forcément plus besoin que moi. Que moi je n’avais cas me bouger, me motiver et continuer d’avancer (même tête baissée). Enfin c’est plus précisément ce que « je disais » et non ce que « je me disais ». En réalité, dans mon fort intérieur, je rêvais de rencontrer la personne qui arriverait à me décoder et me donner une nouvelle impulsion lorsque l’humeur et la motivation piquaient du nez.

Alors, vous vous demandez sûrement il arrive quand ce fameux jour où j’ai eu ma première séance de coaching ?

Et bien il est arrivé sans faire de bruit, sans que je m’y attende et m’y prépare (beaucoup) trop. Je n’ai pas eu à passer ce coup de fil, la boule au ventre, pour prendre rendez-vous tout en me demandant si je ne tomberais pas sur un charlatan. Je n’ai pas eu ces premières minutes totalement fermée, le temps de jauger le sérieux de celle ou celui qui me fait face… Car la magie a opéré lors d’un café entre copines.

J’ai la chance d’avoir parmi mes proches des personnes vraiment inspirantes. Non pas celles que tu regardes de loin et envies, mais plutôt celles qui semblent si proches de toi et te prouvent chaque jour que tout est possible. C’est le cas d’Elise Bouskila, dite aussi Elise Pompom Girl mais tellement plus que cela.

Son énergie est folle et sa bienveillance sans égale. En plus de donner des cours inclusifs et body positive c’est une super coach de développement personnel.

Un jour on se donne rendez-vous après le travail pour discuter. Pas d’ordre du jour, mais l’envie de se raconter un peu nos vies. Très vite nos discussions qui pouvaient paraître anodines sont devenues plus profondes et personnelles. Sans m’en apercevoir, et donc sans avoir le temps de monter une forteresse autour de moi, Elise m’a fait glisser dans son univers. Une séance de coaching improvisée dans un café presque désert. C’était le bon moment.

Après près d’une heure d’échanges je me sens apaisée bien que de multiples mots résonnent encore dans ma tête. Sur le chemin qui me ramène chez moi je griffonne quelques pensées qui me viennent. Des choses à creuser, mais aussi de nouvelles idées. La nuit est un peu agitée, mais je me réveille pleine d’énergie avec l’envie de concrétiser les choses. Je me fais mille plans pour réaliser mes objectifs. Je suis à fond, comme toujours. « Je sais le faire, Je peux le faire ! ».

Mais comme vous vous en doutez qui dit pic d’adrénaline, dit descente.

Elle aurait pu être brutale la chute, mais cela n’a pas été le cas parce qu’Elise avait rallumé ma flamme mais m’avais aussi rappelé qu’il faudrait continuer d’être un peu accompagnée. Lors de nos échanges, elle m’a donné à sa façon le droit d’être vulnérable et m’a démontré à quel point la parole pouvait être la clé.

Les jours suivants j’ai parfois eu besoin de ralentir et je me le suis autorisée. J’ai pris le temps. J’ai parlé de mes projets sans avoir peur d’être jugée. Et petit à petit les choses se sont faites sans même que je m’en aperçoive. J’ai repris le sport en douceur, une grande victoire pour moi. Et j’ai enfin osé travailler sur un véritable produit d’accompagnement pour makeitnow.fr !

ma première séance de coaching

En fait, depuis ce premier coaching petit à petit je m’autorise à m’écouter, à ralentir et à vivre moi aussi mes rêves sans culpabiliser. Car en fin de compte j’ai appris que pour continuer de vous épauler il faut aussi que je sois ma meilleure alliée.

Je tiens du fond du cœur à remercier Elise d’avoir été là, être là et nous permettre d’être là où nous avons l’envie et le droit d’être. Si vous souhaitez rencontrer Elise rendez-vous le 9 avril. Je vous prépare également un portrait pour découvrir son parcours personnel tout aussi inspirant…

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  1. Coucou, c’est très inspirant et tu as eu visible un petit coup de pouce de l’univers qui a mis sur ton chemin la bonne personne ! 🙂

    1. Oui je suis sure que l’univers nous envoie de nombreux signes ! Il faut toujours rester attentive 🙂

  2. Ton article met bien en valeur le « lâcher prise » qui est à mon sens nécessaire pour être réceptive au coaching. Cette première approche (san en avoir l’ai) est parfaite et m’aurait bien convenu également. Je me documente de loin mais parfois d’un peu plus près. J’avoue sincèrement que ça titille ma curiosité et que je en prendrai bien une petite dose… En attedent d’être mûre, je poursuis ma réflexion 😉

    1. Tu as totalement raison je pense qu’il faut aussi accepter de prendre son temps pour être parfaitement réceptive et pouvoir transformer les paroles échangées en actions. J’espère que tu trouveras au bon moment la coach qui te permettra de te surpasser.