Parfois, nous sommes tellement plongées dans la préparation de futurs projets TALENTY, que nous en oublions de nous poser et de revenir aux bases - comme parler un peu de nous par exemple.
Nous allons vous expliquer d’où nous venons, ce que nous faisons et ce qui nous anime !
Talenty.fr est né d'une envie d'écrire, de vous rencontrer, de se questionner, et de vous aider.
Au centre de ce projet, il y a l’envie et le bonheur de travailler entre sœurs.
Tout est parti d’un blog qu’a créé Lauriane il y a quelques années. Celui-ci lui permettait de maintenir une activité créative à côté de son emploi dans le domaine de la communication digitale au sein d’un grand groupe.
Pendant ce temps, après un master de communication-sociologie, je tâtais le terrain dans différentes structures culturelles et associatives sans m’y épanouir pleinement. Grâce à nos 5 ans d’écart, je pouvais profiter de l’expérience et des ressentis de Lauriane. Elle avait “réussi” professionnellement par des chemins détournés, grâce à énormément de travail et de talent.
Notre éducation vs la réalité
Nous venons de Cergy, en banlieue parisienne. Nous avons la chance d’avoir des parents qui ont tout fait pour nous assurer un avenir professionnel serein. Petites, nous étions au conservatoire, nous faisions du dessin, du théâtre, du sport à côté de l’école. Ils savaient à quel point il est difficile de réussir pour les femmes noires en France. C’est pourquoi ils ont tout donné pour qu’on n’ait aucune difficulté financière une fois adulte.
Malgré tout, ils n’avaient pas tous les codes pour parvenir à la réussite à la Française (métropolitaine). Avec, en tête, le parcours de grands penseurs antillais par exemple, notre père était persuadé qu’il nous fallait un doctorat pour que l’on puisse choisir notre futur métier. Ce qui est bien c’est que ça ne met pas du tout la pression !
De même, la conseillère d’orientation n’a pas été d’une grande aide. Lorsqu’on est une jeune fille noire de banlieue, on est rarement orientée vers la voie “prépa, puis grandes écoles”. Puisque tout cela nous semblait bien flou, nous nous sommes dirigées vers des études universitaires qui nous plaisaient. C’est au fur et à mesure des années que nous avons compris le système de cooptation et d’entre-soi du milieu académique et professionnel.
Lauriane étant une personne brillante (elle ne va pas valider cette partie, mais c’est la vérité), malgré son master en histoire de l’art, elle a réussi de fil en aiguille, à faire sa place en entreprise et à atteindre des postes de cadres supérieures. Malgré le fait qu’elle était plus que compétente, on lui rappelait sans cesse sa chance d’avoir été embauchée. Je la voyais travailler au point de s’abîmer la santé, tout en étant sous-estimée. Alors que j’évoluais de mon côté dans ma vie professionnelle, je me suis dit rapidement que le jeu n’en valait pas la chandelle.
Si le projet est en constante évolution, c’est parce que nous apprenons beaucoup l’une de l’autre. Lauriane est très pragmatique, créative et elle a une capacité de travail titanesque. Je suis rêveuse, créative et peut-être un peu utopiste.
Le grand bain
Depuis nos débuts, nous avons pu constater comme l’entrepreneuriat pouvait être romancé. Nous ne comptons plus le nombre de storytelling tel que “Oui, j’ai fait cette grande école, mais ça ne m’a servi à rien, je me suis fait.e seul.e” malgré le réseau solide qu’elles apportent.
Il existe aussi des entrepreneur.e.s par défaut. Il s’agit de celles et ceux qui auraient aimé avoir la sécurité d’un CDI, mais qui ne rentrent pas assez dans les normes pour se faire embaucher à un poste au niveau de leurs compétences. De plus, si l’entrepreneuriat est un secteur où on ne compte pas ses heures, cela est d’autant plus le cas avec l’importance qu’ont pris les réseaux sociaux.
En résumé, le monde du travail est un sacré casse-tête. Pourtant, cela prend tellement de place dans la majorité de nos vies, qu’il est préférable d’y être épanoui.e. C’est pourquoi nous avons pris le temps de créer notre propre façon de travailler (avec toutes les contraintes de la vie que nous ne pouvons effacer).
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C’est un parcours familial qui rappelle qu’il faut croire en ses ambitions, bravo pour votre détermination et votre indépendance 😉
Merci beaucoup Alicia ! 🙂
C’est une belle réussite. Bravo à toutes les deux 🙂
Merci beaucoup ! 🙂