Skip links
Published on: INTERVIEW TALENTY

Clémentine Lévy, fondatrice de Peonies café fleurs [Interview]

Si vous vous êtes déjà rendu dans le nouveau spot parisien qui fait parler de lui, j’ai nommé PEONIES le premier café-fleurs de Paris, vous avez sûrement croisé, derrière le comptoir, une jeune fille dont le visage ne vous est peut-être pas inconnu.

La mannequin, animatrice et DJ Clémentine Lévy est bien la propriétaire de ce lieu hybride qui mêle café et fleurs, rue du faubourg St-denis dans le 10eme arrondissement de Paris.

 

En plus de la carte heathly et végétarienne – très appétissante -, les pâtisseries faites maison, les thés, la qualité du café et les bouquets de fleurs sauvages, vous allez tomber sous le charme de ce petit espace décoré avec le plus grand soin.

Très raffiné et doux on y retrouve les grandes tendances du moment : du vert, du rose poudré, du laiton doré, des carreaux de faïence et le motif terrazzo qui habille les petites tables rondes (déjà stars d’Instagram). Une décoration qui semble réinterpréter les standards du bistrot parisien, version chic et girly. D’ailleurs, comme sur une terrasse de café, on peut prendre le temps de regarder la vie du quartier. Moment suspendu, face à la grande vitrine, puits de lumière, où brille le logo de PEONIES doré aux feuilles d’or.

Une décoration signature créée en trio avec Eloise Bosredon et Romain Chirat.

L’atmosphère est incroyable. Comme une bulle d’air frais dans une rue agitée, on a envie d’y rester toute la journée, pour petit-déjeuner, déjeuner, goûter, y travailler et surtout tout photographier !

 

Le lieu est si beau et la présentation des assiettes si soignée que Clémentine est maintenant habituée et particulièrement attentive à notre envie d’immortaliser l’espace. Elle n’hésite pas à attendre un peu que vous ayez fini de prendre la bonne photo avant de vous apporter votre plat.

Parfois Clémentine disparaît au sous-sol. C’est que l’on y trouve son petit atelier où sont stockées les fleurs labellisées « Fleurs de France », que Clémentine va chercher à Rungis deux fois par semaine.

De quoi composer de jolis bouquets champêtres pour tous les budgets.

 

Personnellement, je suis totalement fan des compositions de fleurs sauvage. Si ces bouquets sont moins guindés qu’un assortiment classique de roses ou de tulipes, rien n’est dû au hasard. Clémentine a été formée à l’école d’art floral de Catherine Muller. C’est que l’entrepreneure, aux multiples casquettes, sait se donner les moyens de sa réussite.

Mais ce que j’adore dans ce lieu hybride c’est que tout est accessible.

On peut aller chercher ses couverts comme chez soi, le lieu est assez petit pour etre cosy et le personnel très agréable.

C’est d’ailleurs avec un joli sourire que Clémentine a accepté de répondre à une interview qui mêle le meilleur de ses deux mondes : fleurs et café.

 


QUESTIONS D’ATELIER


 Comment à germer l’idée de PEONIES café et fleurs ?

Clémentine : J’ai cherché un concept qui n’existait pas à Paris, et bien sûr un concept qui me plaise. Je savais que je voulais ouvrir un coffee shop mais avec un truc en plus.

Addict des fleurs depuis toute petite, j’ai vite su que ce serait un café-fleurs. Mais je ne voulais pas être considérée comme fleuriste. Fleuriste, pour moi, c’est quelqu’un qui a un diplôme, qui fait des bouquets à la demande et vend aussi des plantes.

Moi je fais des petits bouquets sauvages à emporter. On peut évidemment m’en commander à l’avance, mais le concept est vraiment le bouquet « take away ».

 

Quelle est ta/tes fleur(s) préférée(s) ?

Clémentine : La pivoine évidemment… Ensuite viennent la scabieuse, le viburnum, le myosotis…

 

Qu’est ce qui te fait te sentir bien ?

Clémentine : Être enfermée dans mon atelier seule avec mes fleurs !

 

 


FLEURS OU CAFÉ ?


Monter un tel projet demande beaucoup d’énergie, mais également du temps. Cela t’a pris le temps de vie d’un bouquet de fleurs ou qu’un caféier pousse ?

Clémentine : A mi-chemin entre les temps (ou presque) ! J’ai mis un an jour pour jour avant d’ouvrir PEONIES.

 

Tu étais déjà mannequin et DJ, maintenant tu as ta boutique, la transition entre ces deux mondes a été : douce comme des fleurs ou forte comme un café ?

Clémentine : J’ai, avant tout, créé un café-fleurs, je ne me vois pas comme « commerçante ». J’ai pensé un projet qui n’existait pas encore à Paris, j’ai fait une formation de barista, une formation en art floral…

Je ne dirai pas non plus que c’est une transition car je n’ai pas arrêté d’être DJ et mannequin. C’est juste que j’ai rajouté une corde à mon arc. C’est certain que ce sont des univers très différents, et que le rythme quotidien n’est pas le même. Le début fut assez rude, mais après quelques mois je me sens vraiment bien et je me suis vite fait à cette nouvelle aventure.

 

Pour cette nouvelle aventure, justement, tu es : bien accompagnée comme les fleurs d’un beau bouquet ou en solo comme le café du matin ?

Clémentine : Bien accompagnée ! Il le faut, dans n’importe quel nouveau projet.

Mon compagnon m’épaule énormément (il a lui-même ouvert un bar à cocktails en 2015), mon associé et business angel m’aide aussi au quotidien et m’allège la masse de petites choses à faire qui pourraient me rendre folle !

J’ai aussi été conseillée par des ami(e)s qui se sont lancé(e)s dans ce genre de projets avant moi, et qui m’ont beaucoup drivée pour m’éviter de me mettre toute seule des bâtons dans les roues.

 

Pour toi, la décoration idéale c’est : un mix d’influences comme un bouquet sauvage ou des références pointues comme un café serré ?

Clémentine : Je dirai un mélange des deux ! J’aime mélanger les styles et les inspirations, mais je suis assez control freak et j’aime que chaque chose soit à sa place sans que rien ne dépasse.

 

Ces premier mois d’activité : tu as réussi à composer comme tes bouquets ou s’était corsé comme un café ?

Clémentine : C’était corsé, évidemment, comme tout ouverture de boutique ou création de projet, mais je me suis vite fait au rythme et j’ai rapidement trouvé mes repères et optimisé mon temps le mieux possible.

 

Tes clients sont plutôt : fleurs ou café ?

Clémentine : Les deux ! Certains viennent uniquement pour un petit bouquet, d’autres pour boire un café, déjeuner, prendre un goûter…

 

Les réseaux sociaux : c’est beau mais ça pique comme une rose ou c’est réconfortant comme l’odeur du café au réveil ?

Clémentine : C’est réconfortant ! Il ne faut pas s’occuper des commentaires négatifs (sauf quand ils sont justifiés !) ou trop regarder la concurrence. C’est important d’être focus sur son propre projet, de faire les choses le mieux possible, de toujours se remettre en question et se renouveler.

 


peonies-lelabonet

QUESTIONS DE COMPTOIR


Ta/Tes gourmandise(s) ou boisson(s) préférée(s) ?

Clémentine : Le matcha latte glacé au lait d’amande ! Et les pâtisseries de mon chef Tom… C’est terrible je mange sucré toute la journée à cause de lui.

 

Qu’est-ce qui te donne de l’énergie ?

Clémentine : Mes clients ! Leurs retours positifs, leurs encouragements… ça rebooste même quand on passe une mauvaise journée.

makeitnow.fr - Histoire d'entrepreneur - INTERVIEW PEONIES

Vous aimez cet article ? Epinglez-le dans Pinterest pour le lire plus tard !

Merci à Clémentine

 

PEONIES, 81 rue du Faubourg Saint-Denis 75010 Paris.

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de 10h à 16h.

Bouquet de fleurs des champs de 15 à 45€

 

 

Si PEONIES signifie Pivoine, nul doute que nous n’attendrons pas fin avril pour pousser la porte de ce lieu poétique ! D’ailleurs, vous êtes plutôt Fleurs ou Café ?

Vous avez aimé cet article ? Laissez un commentaire pour prolonger la discussion :)

  1. Ben ça va faire commentaire bateau mais Mon dieu tellement trop chou et mignon. Super frais, je le mets sur ma liste pour lors de ma prochaine escapade Parisienne 🙂
    Janaël

    1. Tu as bien raison de le mettre sur ta liste de bonnes adresses 🙂 et j’aime beaucoup les commentaires bateaux 😉

  2. Post comment

    lequotidiendemmanuelle says:

    Un bel article, merci pour la découverte ! Le concept est original et le lieu a l’air sympathique.